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Partenariat juridique
pour l'ostréiculture, la conchyliculture, et les cultures marines

Votre accompagnement personnalisé en conseils sur :

- Droit rural,
(gestion des relations entre bailleur et preneur concernant
  le fermage et la transmissions des biens ostréicoles)

- Droit fiscal (transmission, fiscalité bail rural, restructuration)
- Droit des affaires (pacte d'actionnaires ostréiculteurs,
  statuts du dirigeant...)

- Acquisition ou cession d'exploitations ostréicoles (rédaction
  compromis de cession, convention de garantie, restructuration...)

- Conseils en cas de difficulté d'entreprise ( plan de continuation
  de l'activité,  gestion des relations avec mandataire de justice, bon
  déroulement de la  liquidation  des actifs professionnels)

 

Transmissions d’exploitations ostréicoles
comment naviguer au travers de la complexité
de la réglementation ?

Maitre alexandre Adrian droit ostréicole

 

Alexandre ADRIAN

Avocat associé

Fiscalité & Douanes

Sociétés agricoles

et Cultures Marines

Co-fondateur du Cercle 1PACTe

Membre du réseau Viti-vini

 

alexandre.adrian@ramureavocats.fr

06.07.87.92.97

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Qui suis-je ?

 

Je m’appelle Alexandre ADRIAN. Je suis avocat et l’essentiel de mon activité consiste à délivrer du conseil juridique à mes clients, et plus particulièrement, de par mon parcours, aux exploitants ostréiculteurs et mytiliculteurs. Je peux également, lorsque c’est nécessaire, les représenter devant les Tribunaux.

 

J’ai prêté serment en janvier 2005, et exerce donc ce métier depuis près de 20 ans. Dès mes débuts, j’ai eu l’opportunité de reprendre la clientèle agricole du cabinet JURIS-CONSEIL ATLANTIQUE à La Rochelle, cabinet qui venait d’être racheté par JURICA, où j’exerçais en tant que collaborateur depuis quelques années. Cette clientèle était principalement composée de mytiliculteurs et d’ostréiculteurs, conseillée par Me Paul Jolly à ce moment-là. Compte tenu des nombreuses spécificités du secteur, je me suis investi dans la réglementation en échangeant très régulièrement avec le Service Cultures Marines de la DDTM de Charente-Maritime et, ai passé plusieurs journées en mer sur les concessions, et à terre dans les cabanes ostréicoles et mytilicoles, pour mieux comprendre les enjeux de cette activité. J’échange régulièrement avec la division « mer » du Ministère de l’Agriculture, la Direction de la Pêche, de la Mer et de l’Aquaculture, afin d’évoquer les changements de réglementation, d’expliquer l’intérêt des montages juridiques que l’on propose, et de contribuer ainsi à la modernisation du cadre juridique de la profession de l’aquaculture.

 

Au fil du temps, ma clientèle dans le secteur des cultures marines s’est développée et représente aujourd’hui près de 85% de mon activité. Lors de mon emménagement à Bordeaux en 2018, j’ai eu la chance de pouvoir continuer à travailler avec mes clients historiques, et je les remercie au passage de leur confiance.

Mon expérience dans les transmissions d’exploitation


 

Un métier spécifique avec une réglementation offrant des contraintes, mais aussi des opportunités


 

L’Ostréiculteur, comme le Mytiliculteur, est parfois appelé le paysan de la mer. Derrière cette appellation poétique se cache une réalité économique : ils sont agriculteurs, mais ils ne travaillent pas la terre. Ils élèvent des animaux, mais ne les nourrissent pas directement. Ils les mènent à maturité, mais poussent parfois jusqu’à s’occuper eux-mêmes de la transformation, voire de la dégustation directe par le consommateur.

Au plan juridique, l’Ostréiculteur doit gérer (a minima) une double particularité : le droit agricole et la réglementation du Domaine Public Maritime, le second s’accordant souvent très mal avec le premier.

Lorsqu’il exploite des parcs en mer, l’Ostréiculteur n’est que concessionnaire de la propriété de l’Etat, qui impose donc des conditions de diplôme et d’expérience pour s’assurer que l’exploitant est suffisamment qualifié pour exercer son métier…

Cette contrainte est la colonne vertébrale de la réglementation et se diffuse dans tous les aspects de la vie de l’exploitation, et notamment sa transmission.

En synthèse, l’Ostréiculteur concessionnaire et son successeur devront arbitrer entre substitution, mise en société ou, quand c’est possible, co-détention, au risque pour le successeur, s’agissant de la substitution qui est la voie « normale », de se retrouver en compétition avec d’autres candidats devant la Commission des Cultures Marines, qui est en quelques sortes la version « publique et maritime » de son homologue à terre, la SAFER.

Cette dernière devra d’ailleurs être également sollicitée, lorsque la transmission de l’exploitation concerne des claires et des immeubles sur le domaine privé. En théorie, elle devrait également être amenée à se prononcer sur la nouvelle (et très contraignante) loi anti-accaparement dite « Loi Sempastous ». Cependant, faute d’équivalence réglementaire, cette loi ne concernerait que les exploitations d’une surface, après regroupement, supérieure à 120 hectares en Nouvelle-Aquitaine.

En d’autres termes, la transmission des exploitations de cultures marines n’est pas libre et doit être anticipée.

Transmission parc ostréicole

Cote exploitant – préparer sa sortie

L’exploitant qui veut transmettre son exploitation doit faire des choix. Parfois ces choix s’imposent à lui (absence de repreneur pour la globalité de l’exploitation - ce qui l’oblige bien souvent à vendre « à la découpe » -ou au contraire successeur familial reprenant la totalité de l’unité de production …) A défaut, il sera guidé par son intérêt financier (optimisation de la fiscalité de la cession ou de la transmission) et celui de son successeur (solvabilité, organisation juridique, voire contournement des règles de compétition…).

 

Quoiqu’il en soit, la perspective de transmission est la bonne occasion pour faire un peu de ménage ou, selon la formule consacrée, « habiller la mariée ». Le temps où l’on se tapait dans la main est loin, et selon les enjeux financiers, l’acquéreur d’une exploitation examinera les comptes, l’état des concessions, les contrats des salariés… Autant s’y préparer et s’assurer du renouvellement des concessions en voie d’expiration (ou de la régularisation des concessions expirées, les services des Cultures Marines à la DDTM étant en général plutôt tolérants à cet égard).

Garder un peu de souplesse pour éviter de bloquer le repreneur avec des nouveaux salariés en CDI, des contrats contraignants, facilitera également la négociation.

Sans parler des recettes de l’exploitation : au-delà du risque fiscal et pénal (seul le premier pouvant faire l’objet d’une garantie contractuelle), le cédant réalise désormais qu’un chiffre d’affaires non déclaré ne peut pas être pris en compte pour la valorisation de son exploitation, car il pénalisera l’acquéreur pour l’obtention de son financement bancaire.

 

Enfin, l’Ostréiculteur devra largement anticiper les opérations sociales, comptables et juridiques à mettre en œuvre en amont de la transmission s’il veut pouvoir bénéficier de l’un des nombreux dispositifs d’allègement de la fiscalité. On peut citer à ce titre, sans être exhaustif, les mesures suivantes :

 

  • Si son exploitation, dont les résultats sont imposés aux bénéfices agricoles, a généré moins de 250.000€ de recettes en moyennes au titre des exercices clos au cours des deux années civiles précédentes, il sera exonéré de la plus-value sur les cessions d’actifs autres qu’immobiliers ;

 

  • Quel que soit le montant de ses recettes, il pourra également être exonéré de plus-value si, dans un délai de 24 mois, il cède son exploitation, cesse toute activité au sein de celle-ci et entre en jouissance de ses droits à la retraite ;

 

  • Un prix de vente inférieur à 1 000 000€ pourra, également sous conditions, donner lieu à une exonération, totale si le prix et égal ou inférieur à 500 000€, dégressive au-delà.

 

  • En cas de transmission familiale par voie de donation, le Pacte « Dutreil » permet d’exonérer 75% de la valeur de l’exploitation, sous condition de conservation de l’exploitation par le donataire pendant une durée minimum de 4 à 6 ans selon le cas…

  • A ces mécanismes « classiques », s’ajoutent des montages tout à fait légaux et encadrés impliquant des créations de sociétés. D’expérience, les professionnels des Cultures Marines sont souvent méfiants à l’égard de telles structures, mais elles présentent pourtant de nombreux avantages

  • Les cessions de parts de sociétés ostréicoles et mytilicoles échappent pour l’instant au contrôle des Commissions des Cultures Marines, ce qui permet de « choisir » son successeur en toute sécurité et en toute confidentialité jusqu’au jour de la réalisation ;

  • L’apport des titres de la société exploitante à une société holding, suivi de la revente de la société, permet d’annuler presque totalement le coût de la fiscalité… de quoi convaincre les plus récalcitrants. Mais ce mécanisme nécessite une anticipation de presque trois ans et demande une bonne compréhension de la part du Cédant et de sa famille.

  • Côté famille, l’exploitant qui installe l’un de ses enfants devra veiller à ne pas pénaliser les autres frères et sœurs. Les concessions n’étant en principe pas « cessibles », la tentation est grande de recourir à la co-détention. Le retrait ne donne lieu à aucun paiement (sauf accord contraire), mais l’enfant ainsi installé pourra à terme percevoir « l’indemnité de substitution », en sorte qu’il est avantagé par rapport à sa fratrie, si le retrait de la co-détention par son parent n’a pas donné lieu à une donation devant notaire…

Transmission parc ostréicole

COTE repreneur – construire son projet

 

Pour financer l’acquisition d’une exploitation et à moins de disposer d’une situation financière confortable, le repreneur a le plus souvent recours à l’emprunt bancaire

 

Selon le régime fiscal qu’il choisit, il devra d’abord passer par la case « impôt » au barème progressif, et abandonner 25 à 41% de son résultat avant de pouvoir rembourser la banque, à moins qu’il ne bénéficie des mesures de faveur réservées au « jeune agriculteur », permettant d’appliquer temporairement un abattement sur son résultat imposable, et d’obtenir des emprunts et des subventions à taux bonifié.

 

L’écart d’imposition entre le résultat comptable et la trésorerie réelle est d’autant plus grand que les concessions ne s’amortissent pas comptablement. Certains privilégient donc l’impôt sur les sociétés, qui permet de limiter l’impôt à 15% pour les premiers 42 500 € de bénéfices, 25% au-delà.

 

Quand il s’agit de racheter une société, il est désormais possible (sous réserve d’un changement des textes) de recourir à une société holding pour mettre en œuvre un mécanisme bien connu du secteur commercial : l’effet de levier (ou LBO - Leverage Buy Out). De quoi s’agit-il ? Ce mécanisme permet d’utiliser les dividendes perçus par une société holding pour financer l’emprunt d’acquisition d’une société exploitante ; ces dividendes sont imposés au taux effectif de 1,25% maximum, contre 30% si l’exploitant s’était endetté à titre personnel…

Gestion production ostreicole

Ensemble devant les affaires maritimes

 

En résumé, un projet de transmission se construit donc avec anticipation pour un exploitant. Puis le projet s’affine avec le candidat à la reprise.

Ensemble, ils pourront ensuite obtenir le soutien des agents du service des Cultures Marines, qui apprécient de pouvoir accompagner la reprise lorsque le projet permet d’assurer la pérennité d’une exploitation et de ses salariés dans le temps.

 

Ma vocation est d’expliquer et d’appliquer les règles, dans l’intérêt croisé de l’exploitant, de son successeur et des Services de l’Etat, dont le Domaine est correctement et durablement mis en valeur.

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